Briser les silos : 3 leviers essentiels pour aligner marketing, ventes et finance
Les départements ventes et marketing travaillent en silo.

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Imaginez la scène. Vous êtes CEO d’une entreprise florissante, atteignant près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Autour de la table de votre comité de direction, le directeur marketing se félicite du buzz généré par la dernière campagne publicitaire, le directeur commercial se plaint de la faible qualité des leads obtenus, tandis que le directeur financier s’alarme des dépassements de budget.

Attention – Le constat : des silos qui freinent la croissance

Imaginez la scène. Vous êtes CEO d’une entreprise florissante, atteignant près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Autour de la table de votre comité de direction, le directeur marketing se félicite du buzz généré par la dernière campagne publicitaire, le directeur commercial se plaint de la faible qualité des leads obtenus, tandis que le directeur financier s’alarme des dépassements de budget. Chacun défend son bilan, chiffres à l’appui, et pourtant l’objectif commun – la croissance rentable de l’entreprise – semble perdu de vue. Le malaise est palpable : vos départements clés fonctionnent en silos, comme des rivaux plutôt que des alliés. L’alignement marketing, ventes et finance est essentiel pour éviter ce genre de situation.

Philip Kotler décrivait cette inimitié comme une « guerre » ouverte, où chaque camp a tendance à rejeter la faute de l’échec sur l’autre.

Les dégâts de ces dysfonctionnements transverses sont bien réels. Selon une étude de la Harvard Business Review, cette désunion chronique figure parmi les premières causes de stagnation ou de déclin du chiffre d’affaires. En pratique, jusqu’à 75% des leads générés par le marketing ne sont jamais convertis en ventes, et 60 à 70% des contenus produits par le marketing ne sont tout simplement jamais utilisés par les commerciaux. Le coût de ces silos se compte en opportunités manquées, en budgets gâchés et en frustrations accumulées de part et d’autre.

Pour un CEO, la situation est intenable : comment espérer une croissance durable si vos équipes tirent à hue et à dia ? Comment innover si le marketing n’a pas de retour du terrain, si les commerciaux n’exploitent pas les efforts de notoriété, et si la finance doit jouer en permanence les arbitres budgétaires ? Il est temps d’attirer votre attention sur un enjeu critique, bien qu’invisible dans les bilans financiers : l’alignement de vos forces marketing, ventes et finance autour d’une vision commune.

Intérêt – Pourquoi aligner marketing, ventes et finance est vital

Au-delà du bon sens, l’alignement des départements stratégiques est un levier de performance avéré. Les entreprises qui parviennent à briser ces silos affichent des résultats sans appel : selon l’institut Aberdeen Group, elles enregistrent en moyenne 32% de croissance annuelle en plus que leurs concurrentes mal alignées, avec une profitabilité en progression de 27%. Mieux, elles fidélisent davantage leurs clients (+36% de rétention) et améliorent nettement leur taux de conversion des prospects en clients (+38% selon la même étude). En clair, mettre tout le monde sur la même longueur d’onde, du marketing à la finance, c’est ajouter des points de croissance.

Il suffit de regarder quelques exemples emblématiques pour s’en convaincre. Dans l’automobile, Tesla a carrément éliminé la frontière entre marketing et ventes en vendant directement ses véhicules aux consommateurs sans passer par des concessionnaires : le message, la vente et même le financement sont intégrés, offrant une expérience client cohérente et une maîtrise complète du revenu. Dans le retail, Walmart a créé un poste de Chief Customer Officer pour unifier le marketing et le merchandising en magasin, s’assurant que les promotions décidées par le marketing trouvent un écho immédiat sur le terrain et dans les résultats financiers. Dans l’industrie manufacturière, General Electric a intégré ses équipes marketing et ventes dans un processus Six Sigma commun pour sélectionner les opportunités à fort potentiel, concentrant ainsi les efforts là où cela compte vraiment.

Ces pionniers ont compris que le silo est l’ennemi de la valeur. Peter Drucker lui-même rappelait que « le but d’une entreprise est de créer un client » – or, créer un client suppose une chaîne ininterrompue depuis la découverte de son besoin (marketing) jusqu’à la conclusion de la vente (commercial) et la réalisation d’une marge (finance). Si un maillon se détache, c’est toute la chaîne de valeur qui se fragilise. À l’inverse, quand marketing, ventes et finance avancent main dans la main, l’entreprise dégage une force de frappe bien supérieure à la somme de ses parties. On passe d’une approche en silo, où chaque département optimise ses propres indicateurs, à une approche holistique focalisée sur le revenu global et l’expérience client.

La question n’est plus de savoir s’il faut aligner ces fonctions, mais comment. Par où commencer pour insuffler cet esprit d’équipe interservices ? Quels changements concrets opérer pour que le directeur marketing, le directeur commercial et le directeur financier parlent enfin le même langage et poursuivent les mêmes objectifs, sans frustration ni méfiance mutuelle ?

Heureusement, des solutions existent. Trois leviers se démarquent pour opérer ce rapprochement stratégique de vos forces en présence. De l’instauration d’une vision commune à la nomination d’un chef d’orchestre du revenu, en passant par l’intégration des processus et outils, ces leviers offrent une feuille de route claire pour dépasser les silos. Mieux, ils dessinent une véritable culture de la collaboration, où chacun comprend comment son travail s’imbrique dans l’effort collectif pour générer de la croissance rentable.

Passons maintenant en revue ces trois leviers clés, illustrés d’exemples concrets puisés dans divers secteurs, et voyons comment les actionner au sein de votre organisation.

Désir – Les 3 leviers pour dépasser les silos et unir les forces

1. Instaurer une vision et des objectifs communs, du marketing à la finance

Premier levier indispensable : aligner tout le monde sur une vision unifiée et des objectifs communs. Cela peut sembler évident, mais trop d’entreprises fixent encore des KPI contradictoires d’un département à l’autre. Le marketing se voit assigner un volume de leads ou une notoriété à développer, les ventes un chiffre d’affaires à signer, la finance un niveau de marge ou de dépenses à respecter. Chacun peut remplir sa mission individuellement, tout en échouant collectivement. L’entreprise doit donc définir un North Star commun, une étoile du berger qui guide tous les services.

Dans la pratique, cela passe par l’établissement d’objectifs partagés et centrés sur le client et le revenu global. Par exemple, fixer un même objectif de chiffre d’affaires ou de croissance pour le trio marketing-ventes-finance, décliné en sous-objectifs cohérents. Le directeur marketing ne devrait pas être évalué seulement sur le nombre de prospects générés, mais aussi sur la contribution de ses actions au chiffre d’affaires effectif. De même, la rémunération variable des équipes commerciales peut intégrer des critères de qualité des leads ou de satisfaction client (souvent mesurée par le NPS) obtenus en aval des campagnes marketing. Quant à la finance, elle gagnerait à élargir son indicateur phare – disons l’EBITDA – en intégrant une perspective long terme sur la valeur client (Life Time Value, coûts d’acquisition, etc.) au-delà de la rentabilité immédiate.

Prenons un cas concret. Oracle, le géant de la tech B2B, a étroitement aligné ses équipes marketing et ventes autour d’indicateurs communs. Les deux équipes partagent la même définition d’un lead qualifié et suivent ensemble les étapes du cycle de vente jusqu’à la signature. Elles travaillent sur un pipeline unifié avec un objectif trimestriel commun.

Résultat: fini les querelles sur la qualité des leads ou le manque de suivi ; chacun assume désormais une responsabilité partagée dans la réussite commerciale. De son côté, la direction financière d’Oracle est associée dès le départ à ce processus : elle fournit le référentiel commun de données et s’assure que les objectifs de revenu s’inscrivent dans les exigences de profitabilité de l’entreprise.

La vision commune est ainsi ancrée à tous les niveaux du terrain jusqu’au CFO.

Cette approche fonctionne tout aussi bien dans l’industrie manufacturière. General Electric – conglomérat industriel par excellence – a institué des comités transverses où marketing, sales et finance évaluent ensemble les projets commerciaux à poursuivre. Inspirée par le Six Sigma, cette méthode de sélection rigoureuse vise à concentrer les ressources sur les deals offrant le plus de valeur pour l’entreprise.Le Marketing apporte son insight sur la demande du marché et la proposition de valeur, les ventes apportent la connaissance du client et les chances de concrétisation, la finance modélise l’impact sur le P&L. En décidant de concert des priorités, GE a pu allouer son budget et ses efforts de manière optimale, évitant de disperser son énergie dans des initiatives non rentables ou non stratégiques.

L’enseignement est clair : partager la même boussole. Cela peut se formaliser par une charte commune entre les départements, un pacte qui définit les objectifs unifiés et le rôle de chacun dans leur atteinte. Certaines entreprises vont jusqu’à créer un tableau de bord unique, visible par toutes les parties, où figurent les métriques clés communes (nouveaux clients acquis, revenu par client, coût d’acquisition, marge contributive, etc.). Quand tout le monde regarde les mêmes chiffres, il devient bien plus difficile de se cacher derrière des indicateurs de silo. La culture d’entreprise s’en trouve également transformée : on ne parle plus “du marketing” ou “du commercial” comme d’entités séparées, mais d’une seule équipe révenue unie derrière la mission de conquérir et garder des clients satisfaits.

2. Nommer un chef d’orchestre du revenu : le rôle clé du CRO (Chief Revenue Officer)

Même avec la meilleure volonté du monde, aligner des départements historiquement séparés requiert souvent un chef d’orchestre dédié. C’est ici qu’intervient le CRO (Chief Revenue Officer), un poste encore émergent mais de plus en plus prisé pour casser les silos. Le CRO est, en quelque sorte, le « ministre de la Réconciliation » entre marketing, ventes et finance. Rattaché directement au CEO, son mandat est clair : unifier la stratégie et les opérations de génération de revenus.

Le concept de CRO est né dans la tech il y a une dizaine d’années, lorsque des entreprises comme Facebook ou HubSpot ont réalisé que pour soutenir une hyper-croissance, il fallait un capitaine pour piloter l’intégralité du cycle de revenu. Aujourd’hui, on trouve des CRO non seulement dans les startups et éditeurs logiciels, mais aussi dans des groupes établis. Coca-Cola Enterprises ou FedEx, par exemple, ont adopté très tôt ce rôle de Chief Revenue Officer pour décloisonner ventes et marketing et insuffler une vision commune

.En France, des entreprises du CAC 40 commencent également à créer des postes de “Directeur Général en charge des revenus” – preuve que la tendance s’étend au-delà de la Silicon Valley.

Qu’apporte concrètement un CRO ? Une autorité transversale d’abord. Ni marketing, ni commercial, ni finance exclusivement, il a la crédibilité pour arbitrer les conflits d’objectifs et aligner les décisions au niveau exécutif. Le CRO peut par exemple décider d’ajuster la stratégie marketing en cours de trimestre parce que le pipeline de ventes réel ne correspond pas aux prévisions, tout en expliquant au CFO comment ce réajustement se traduira en résultats financiers. Il parle le langage des uns et des autres. Souvent issu du terrain (ancienne star de la vente) tout en maîtrisant le marketing stratégique et les chiffres, le bon CRO est un leader hybride capable de penser top line (croissance du CA) sans oublier la bottom line (rentabilité).

Ensuite, le CRO impulse une collaboration au quotidien entre les équipes. Sous son égide, on voit apparaître des réunions de travail conjointes marketing-ventes, des comités où siège aussi un représentant de la finance, dédiés à la revue du funnel de vente – de la génération de leads jusqu’au closing et au chiffre d’affaires encaissé. Il encourage la création d’équipes mixtes : par exemple des binômes chef de produit (marketing) et compte-clé (ventes) pour élaborer ensemble l’offre idéale pour un client stratégique, avec l’appui d’un contrôleur de gestion pour modéliser la proposition commerciale. Ce mode de fonctionnement décloisonné devient possible parce qu’il y a un pilote dans l’avion pour le revenu, quelqu’un dont la responsabilité englobe tout le parcours client.

Surtout, le CRO ne remplace pas le CFO ni ne s’y oppose. Au contraire, il forme avec le CFO un duo stratégique et complice, qui base ses décisions sur des données communes. Le CFO garantit la santé financière et la maîtrise des coûts, tandis que le CRO pousse la machine commerciale.

Ensemble, ils harmonisent audace de croissance et rigueur budgétaire pour une trajectoire durable.

Pour illustrer ce rôle intégrateur, prenons un exemple dans le secteur high-tech. Adobe, le géant du logiciel, a opéré dans les années 2010 un virage radical de son business model en passant de la vente de licences à un modèle d’abonnement cloud. Pour piloter ce changement stratégique majeur, l’entreprise a créé un poste de Chief Revenue Officer. Sous sa houlette, marketing, ventes et finance ont travaillé main dans la main pour réinventer le modèle économique et définir de nouveaux indicateurs de succès (nombre d’abonnés, churn, revenu mensuel récurrent, etc.). En quelques années, Adobe a non seulement réussi ce pivot, mais son chiffre d’affaires a explosé grâce à la stabilité de ses revenus d’abonnement – un cas d’école où l’alignement orchestré par un CRO a fait toute la différence.

Toutes les entreprises n’ont pas encore un CRO, mais l’enseignement à tirer est que mettre un leadership unifié sur le revenu accélère grandement l’alignement. Pour un CEO, cela peut signifier soit recruter ce profil rare, soit confier à l’un de vos dirigeants actuels (par exemple le directeur commercial ou marketing le plus polyvalent) une mission élargie couvrant l’ensemble du cycle de revenus. Certaines organisations choisissent aussi une approche intermédiaire en créant une équipe projet “Revenue” pilotée par un sponsor de haut niveau, sans changer immédiatement l’organigramme. L’important est d’avoir quelqu’un qui se lève chaque matin avec la mission de faire collaborer marketing, ventes et finance, et qui dispose de l’autorité pour le faire.

3. Intégrer les processus et outils : vers une collaboration au quotidien

Enfin, le troisième levier, souvent le plus concret, consiste à intégrer les processus et les outils afin de faciliter la collaboration au jour le jour. Une vision commune et un leader du revenu donnent l’impulsion, mais il faut aussi que, sur le terrain, les équipes travaillent réellement ensemble. Cela passe par des changements organisationnels et technologiques qui créent des ponts entre services. Cette approche intégrée porte un nom : le Revenue Operations (RevOps), une pratique de plus en plus répandue pour unifier l’intégralité du cycle de revenu

Concrètement, cela revient à partager les mêmes outils et données sur l’ensemble du cycle de revenu : un CRM unique du lead à la facturation, des tableaux de bord communs, et des processus standardisés de suivi du pipeline. Ainsi, tout le monde travaille sur la même base d’information, avec les mêmes définitions et enchaînements d’étapes. Fini les allers-retours de fichiers Excel et les quiproquos : la transparence est totale. Le CFO peut suivre en temps réel l’évolution du pipeline commercial, le directeur marketing voir exactement quelles campagnes génèrent du revenu jusqu’au bout, le directeur commercial cibler où concentrer ses efforts pour boucler le trimestre. Plus personne ne vient en réunion avec sa version des chiffres : on s’aligne sur un unique « sens de la vérité » partagé par tous.

Les processus doivent également être repensés dans une optique transversale. Instituez par exemple des rituels communs : un “Revenue Meeting” hebdomadaire réunissant le CMO (directeur marketing), le CSO/CRO (ventes) et le CFO autour du tableau de bord unique. Au menu : revue collective des indicateurs clés (leads, taux de conversion, ventes réalisées, écart au prévisionnel, ROI des campagnes, etc.), identification en commun des points de blocage et décisions d’ajustement. Ce type de réunion brise la glace entre services : un problème de pipeline ou de coût d’acquisition client devient l’affaire de tous, et non un prétexte à blâme mutuel. De nombreuses entreprises industrielles se sont mises à ce mode de fonctionnement inspiré du Sales & Operations Planning (S&OP) – qui alignait traditionnellement ventes et production – en y intégrant désormais le marketing et la finance pour couvrir l’ensemble de la chaîne de revenus.

Autre exemple, dans le retail : une chaîne de magasins qui unifie sa plateforme e-commerce et ses magasins physiques pourra par exemple détecter en temps réel qu’une promotion en ligne fait un tabac dans le sud du pays, et décider aussitôt de renforcer cette offre en magasin dans ces régions. Le client y gagne une expérience cohérente sur tous les canaux, et l’entreprise améliore sa réactivité sans sacrifier ses marges.

N’oublions pas le facteur humain : encouragez la communication transversale. Incitez, par exemple, vos marketeurs à accompagner des commerciaux sur le terrain et vos commerciaux à participer à la conception des campagnes marketing. Organisez des ateliers communs, voire des immersions temporaires d’une équipe dans l’autre. Ces initiatives renforcent la confiance, brisent les préjugés et créent des ponts durables entre les cultures métiers. En somme, on ne change pas seulement les outils, on change aussi les mentalités : avec le temps, les réflexes de coopération remplaceront les réflexes de protection de territoire.

Action – Du discours à la mise en œuvre : le CEO en chef d’orchestre final

Commencez par afficher cette ambition clairement en interne, puis posez des actes concrets dès maintenant. Par exemple, lancez un projet-pilote d’alignement sur un périmètre restreint : une ligne de produit, une région ou une division. Mettez autour de la table le directeur marketing, le directeur commercial et le financier concernés, fixez-leur un objectif commun ambitieux (par exemple conquérir 100 nouveaux clients sur ce segment en six mois, avec un certain niveau de marge) et demandez-leur de bâtir ensemble le plan pour y parvenir. Suivez ce projet de près, soutenez-le activement, et une fois le succès atteint, érigez-le en modèle à déployer à l’échelle de l’entreprise.

Parallèlement, envisagez sérieusement la création du poste de CRO si ce n’est pas déjà fait. Ou, comme évoqué, élargissez le périmètre d’un de vos cadres dirigeants pour qu’il fasse office de patron transverse du revenu. Ce choix enverra un signal fort : l’époque des chapelles étanches est révolue. Veillez toutefois à choisir une personnalité respectée dans les trois univers (marketing, ventes, finance), ayant une bonne compréhension de chacun – son autorité et sa légitimité en dépendront.

N’hésitez pas non plus à solliciter un regard extérieur. Des experts de l’alignement des revenus – cabinets de conseil spécialisés ou managers de transition aguerris (parfois d’anciens CRO) – peuvent vous aider à identifier les points de friction propres à votre organisation et à co-construire les solutions sur mesure. Ils pourront, par exemple, animer des workshops entre vos équipes pour redéfinir ensemble leurs processus, mettre en place les bons indicateurs partagés et coacher vos managers dans ce changement de posture. Parfois, un œil neuf aide à dénouer des tensions qui persistent depuis des années.

Enfin, mesurez l’impact de vos actions d’alignement : par exemple, amélioration du taux de conversion des leads en ventes effectives, fiabilité accrue des prévisions ou réduction de la durée du cycle de vente. Montrez ainsi que vous attachez autant d’importance à la manière d’atteindre le résultat qu’au résultat lui-même.

En brisant ces silos entre marketing, ventes et finance, vous libérez un formidable potentiel pour votre entreprise : moins de pertes en ligne, plus de réactivité face au marché, une expérience client sans couture et in fine une performance financière supérieure. Et ce n’est pas qu’une théorie : des pionniers comme Tesla, Adobe ou GE l’ont fait et en récoltent déjà les fruits. En tant que CEO, c’est peut-être l’un des héritages les plus durables que vous puissiez bâtir : une organisation unie, agile et orientée client, où marketeurs, commerciaux et financiers avancent ensemble vers un même objectif. Ce qui semblait utopique hier devient le nouveau standard des entreprises gagnantes de demain. À vous de jouer : prêt à briser les silos et libérer la puissance collective de votre entreprise ?

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